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CLERMONT71

Film

Réalisé par Charles Leplomb

Scénario : Lucile Chevalier et Charles Leplomb

Avec : Lucile Chevalier

Durée : 18 min

Production : Le Monde Sauvage

Projet en post-production

Depuis la fin du confinement, Jeanne, citadine, est angoissée à l'idée de renouer avec "le monde d'avant".

Elle décide de partir dans l'Allier pour s'isoler. Sa tante lui prête sa maison d'enfance, aujourd'hui désertée.

Mais la proximité de l'autoroute A71 et la découverte de trophées de chasse entassés au grenier la ramènent brusquement à la réalité.

Clermont 71 est un film exutoire.


Ce film est une vraie respiration après un premier confinement en mars 2020, étouffant, angoissant, une activité professionnelle réduite à néant. Nous sommes partis de Paris à la recherche d'un petit coin de campagne, notre petite caméra sous le bras.


Jeanne a un parcours similaire dans le film. Citadine, elle cherche un coin de nature isolé pour décompresser avant de reprendre sa vie « d’avant ».

Ce film s’est construit sans scénario prédéfini, comme nous le faisons habituellement dans notre travail de création théâtrale : écrire sur place à partir du lieu, de nos rencontres et de nos observations.
La découverte d’une maison familiale, prêtée par ma tante, et des souvenirs qu’elle renfermait servirent de point de départ au film. Mais c’est l’histoire de nos voisins, Colette et Bernard, couple d’agriculteurs de plus de 70 ans, qui donna sa colonne vertébrale au film.

En 1986, leur vie a été gâchée par la construction de l’autoroute censée traverser une partie de leurs terres. Ils entrèrent en résistance contre son aboutissement, en vain. Bernard fut même traité de fou et interné. Saine folie.

Depuis 35 ans, le trafic routier incessant perturbe leur quiétude et les empoisonne. C’est une nature aux aguets, remodelée par la main de l’Homme. L’exploitation des sols et la pollution ont rendu la terre aride. Colette et Bernard n’ont plus assez d’eau pour abreuver leurs animaux.

Tout comme nous l’avons éprouvée à notre arrivée dans cette maison, Jeanne, le personnage central du film, se heurte à cette réalité.

Nous dédions Clermont 71 à Colette et Bernard.

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